A(b)imé

(2019)

Sur une pellicule Kodak expirée en 2003 la lumière inscrit l’évasion des regards de le terre vers le ciel, du ciel vers la terre, un mouvement qui cherche à se figer, qui ne trouve pas d’ancrage, immergé dans la couleur glauque des composants chimiques périmés.

Le temps décompose le vivant mais recompose le brisé.

Les traces blanches, cicatrices, sont essentielles.

“A(b)imé”, ou la dichotomie délicate entre ce qui est précieux et ce qu’il faut cacher.

photographies argentiques, numérotées et signées

tirages sur papier japonais Kozo

dimensions variables